FFRandonnée
Parrain de l’évènement, la Fédération Française de Randonnée Pédestre m’apporte son aide dans la recherche de sponsors et la logistique nécessaire pour la réussite de ce défi.
Par le biais de son réseau de comités départementaux, je suis en relation avec les associations affiliées pour partager avec eux l’aventure et découvrir leurs actions en faveur de l'environnement.
Grâce à ses outils numériques, j’ai pu concevoir mon itinéraire sur GR @ccess et le site MonGR, de même qu’établir un tableau de marche précis avec l’aide de leurs indispensables Topoguides.
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Réserve Naturelle des Sept-Iles

Sans la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO), les rochers des Sept-Iles (Rouzic, Malban, l’île Plate, Bono, l’île aux moines et le Cerf) seraient aujourd’hui déserts. Les milliers de personnes qui se pressent chaque été pour contempler les milliers d’oiseaux de mer, n’auraient l’opportunité de découvrir ainsi un aspect de la biodiversité marine et ornithologique. En plus de la gestion de la réserve naturelle, la LPO assure des animations et des expositions à la Station de l’Ile Grande.

Chiffres clés

Création : 1976
Domaine maritime : 240 hectares
Terres émergées : 40 hectares
Zone hors chasse : 4 hectares

Une activité humaine destructrice

Au début du XXème siècle, le tourisme commençait à se développer et tous les prétextes étaient bons pour attirer les voyageurs. De ce fait, les chasseurs exécutaient, en période nidification, de véritables carnages de macareux qu’on ramenait au port pour les jeter sur la grève. Alertée, la LPO créa alors en 1912 la Réserve des Sept-Iles, en louant le territoire.

 

La mise hors chasse et l’interdiction de débarquer permirent la reconstitution des effectifs de macareux, de goélands argentés puis dix ans plus tard de goélands marins et bruns, ainsi que des fous de Bassan à la fin des années 30 et des cormorans huppés en 1950. En 1960, 300 couples de cormorans huppés, 1000 de fous de Bassan, 50 de mouettes tridactyles, 400 de guillemots, 350 de pingouins, 2 de tadornes de Belon et les premiers fulmars nichaient aux Sept-Iles. Cette remontée des effectifs fût brutalement stoppée par des marées noires successives.

 

Le naufrage de Torrey Canyon en 1967, porta un coup terrible puisque les effectifs de macareux tombèrent à 350 couples, ceux de guillemots à 90 et ceux de petits pingouins à 150. En 1978, les 230 000 tonnes de pétrole de l’Amoco Cadiz eurent un effet encore plus catastrophique, et le Tanio en 1980 faillit anéantir les derniers alcidés.

 

Devant la persistance des pollutions, la LPO a créé à l’Ile Grande une station ornithologique qui possède un centre de traitement permanent pour les oiseaux mazoutés. En 1961, la réserve, jusque-là domaine privé de l’Etat et louée par la LPO, fut affectée à l’Office National de la Chasse, mais la LPO en resta le gestionnaire et les Sept-Iles furent classées Réserve Naturelle en 1976.

 

Autre intérêt, la présence du phoque gris avec une trentaine d’individus. Des naissances régulières sont observées depuis 1988. Quant à la flore, son évolution est en relation avec les colonies d’oiseaux marins et les anciennes activités humaines pratiquées sur les îles.

Agir pour la protection de la nature

La Ligue pour la Protection des Oiseaux est aujourd’hui l’une des premières associations de protection de la nature en France. Elle agit au quotidien pour la sauvegarde de la biodiversité, à partir de sa vocation de protection des oiseaux. Reconnue d’utilité publique en 1986, la LPO contribue à une dynamique mondiale à travers le réseau BirdLife International dont elle est le représentant officiel en France. Son activité s’articule autour de trois grandes missions :

 

Protection des espèces
La LPO est impliquée dans des plans nationaux d’action en faveur des oiseaux les plus menacés de France, coordonne des programmes de sauvegarde d’espèces rares et gère la réintroduction d’oiseaux menacés. Elle accueille chaque année des milliers d’oiseaux blessés, tombés du nid ou mazoutés dans ses six centres de sauvegarde.

 

Préservation des espaces
A travers son réseau, la LPO est l’un des principaux conservatoires nationaux d’espaces naturels. Ces espaces sont principalement des zones humides dont la LPO est un des gestionnaires historiques majeurs. Par ailleurs, elle offre l’opportunité aux particuliers et aux personnes morales d’inscrire leurs terrains dans le réseau des Refuges LPO, premier réseau français de jardins écologiques en faveur de la biodiversité. Grâce à ce réseau, il est possible d’accueillir la faune et la flore, tout en apprenant à réduire son impact sur l’environnement.

 

Education et sensibilisation
Acteur essentiel de l’éducation à l’environnement, la LPO bénéficie de l’agrément «Éducation nationale» et propose à tous les publics, et plus particulièrement aux scolaires, des visites guidées, des ateliers, des conférences… De plus, elle développe une activité de tourisme de nature dans les régions. Toute l’année, elle accueille le public dans de nombreux sites naturels comme les réserves ou les cols de migration.

SOURCE : LPO DE L’ILE GRANDE

PLAN DE GESTION 2015-2024
STATION DE L’ILE GRANDE
BILAN LPO 2018

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