La France est un réservoir de biodiversité exceptionnel avec des espaces encore sauvages et préservés, grâce au réseau Natura 2000 et à l’inscription de certains sites au patrimoine mondial de l’UNESCO. Bien que la loi biodiversité et les actions de France Nature Environnement favorisent et participent à la protection de l’environnement, nos impacts écologiques dû à l’aménagement du territoire et à notre mode de vie contemporain ne cessent d’augmenter.
Sur le terrain, je pourrai témoigner des effets du changement climatique sur la faune et la flore, mais aussi sur les actions humaines transformant le paysage et produisant pollution et déchets. Je présenterai également des modèles alternatifs et des adaptations répondant à des perspectives de développement durable.
L’eau voyage inlassablement sur la planète suivant un cycle naturel. Elle circule d’un réservoir d’eau liquide (océans, cours d’eau, nappes phréatiques…) vers l’atmosphère par évaporation avant de se condenser en nuages. Alors poussée par les vents et la gravité, elle retombe sous forme de pluie, grêle ou de neige, pour s’infiltrer ensuite dans le sol ou alimenter les glaciers en altitude.
Cette quantité se compose à 97% d’eau salée (2/3 de la surface de la Terre) et 3% d’eau douce nécessaire à l’alimentation, l’hygiène et l’agriculture.
En plus des changements climatiques, l’activité humaine vient perturber ce cycle par l’urbanisation augmentant le ruissellement des eaux de pluie, la déforestation diminuant l’évapotranspiration et l’épuisement des eaux souterraines.
Pour assurer sa croissance et son fonctionnement, l’organisme humain a besoin d’une alimentation variée (matières grasses, sucres rapides, sucres lents, protéines). Ces nutriments fournissent l’apport nécessaire à notre corps pour couvrir la totalité de ses dépenses énergétiques et assurer également notre équilibre alimentaire.
La quantité et la nature des aliments consommés quotidiennement sont très variables selon les individus (activité, âge, corpulence). La ration alimentaire journalière conseillée se compose d’environ 40% de glucides, 30% de protéines et 30% de lipides, pour un total de 2000/2500 Kcal.
Pour nourrir l’ensemble de la population, nous pratiquons donc l’agriculture, l’élevage et la pêche. Mais alors que la situation actuelle est divisée entre suralimentation et faim, l’environnement n’en est pas moins touché par des pratiques intensives, abusives et destructives.
Communément la biodiversité désigne la pluralité des organismes vivants, sous toutes leurs formes, ainsi que les écosystèmes, aquatiques ou terrestres, dont ils font partie. Elle existe à travers la diversité génétique, spécifique et écosystémique formant parallèlement la biosphère de notre planète.
L’ensemble des êtres vivants interagissent entre eux et leur environnement (biotope), d’après un système naturel (la biocénose) qui constitue à son tour un écosystème. Ce dernier est en constante évolution, en quête d’un équilibre dynamique, soumis aux phénomènes climatiques et à l’activité humaine.
Bien que l’être humain dépend des écosystèmes, il les appauvrit et les transforme considérablement avec l’urbanisation et la pollution. Les profondes modifications qui se produisent aujourd’hui, appel à leur préservation, dont seule une logique de développement durable mènera à une cohabitation raisonnable et à long terme.
A l’heure d’une urbanisation accrue et d’un regroupement démographique autour des métropoles, la question des déchets soulève de nombreux débats et touche divers secteurs. Allant du dépôt sauvage dans la nature (81 000 tonnes) à la pollution des cours d’eau par des pesticides jusqu’au transport et l’enfouissement de déchets nucléaires, l’impact sur l’environnement est désastreux.
Heureusement, des démarches luttant contre le gaspillage (Zéro Déchet) se sont démocratisées et proposent des gestes simples comme le tri de certains produits (papier, verre, carton…), le compostage des déchets organiques (alimentaire, végétal) et donner une seconde vie aux vêtements démodés et aux objets usés via des plateformes de troc ou de matériels d’occasion.
Par ailleurs, des initiatives écologiques se développe de plus en plus à travers des écorando, des opérations de nettoyage des plages ou encore le World Clean Up Day.
La combustion des ressources fossiles ou nucléaires est la principale cause du dérèglement climatique. De plus, l’épuisement de ces ressources non renouvelables augmente très rapidement face à une demande qui ne cesse d’évoluer.
La transformation de notre modèle énergétique actuel vers un nouveau système basé sur des ressources renouvelables est inévitable. Il faut amorcer une transition énergétique sans nuire à l’environnement grâce à des énergies naturelles ou peu émettrices en polluants atmosphériques.
Nos comportements doivent eux aussi évolués vers une diminution de notre consommation et une meilleure efficacité des infrastructures.
La France bénéficie d’un climat tempéré qui varie selon la zone géographique. On distingue généralement 5 grands types de climat suivant l’altitude et la proximité de la mer : océanique, océanique altéré, continental, montagnard et méditerranéen.
A notre latitude, le climat évolue également autour d’un cycle saisonnier qui modifie constamment ses caractéristiques (température, pluviométrie, vent, ensoleillement…). Pour cela la météorologique étudie les phénomènes atmosphériques afin d’établir des modèles de prévision mais aussi des projections liées au réchauffement climatique.
Le dérèglement climatique actuel altère la circulation atmosphérique de la planète affectant de multiples phénomènes météorologiques comme El Niño et l’Oscillation australe, ou encore les aurores polaires.